C’est parti pour les départementales !

Nos candidat·es à l’élection ont invité la presse locale ce jour pour se présenter, faire le bilan de l’appel LFI à une candidature unitaire et équilibrée à gauche sur le canton d’Ancenis-St Géréon et aborder quelques points de programme.

Ce mercredi 28 avril 2021, nous avons convié les journalistes de la presse locale et départementale à une conférence de presse.

Vanessa MONFROY, Annie LECAT et Pierre-Alain COTTINEAU répondent aux questions de la journaliste de Ouest-France.

Le choix du lieu n’était pas un hasard : le jardin du château d’Ancenis-St Géréon, c’est le cœur historique qui donne son nom à la communauté de communes, au Pays d’Ancenis et au canton lui-même. C’est aussi là que se trouvent les locaux de la délégation locale du Conseil Départemental, dont l’ensemble des conseillers sera renouvelé par l’élection de ce mois de juin. Enfin, du jardin, on aperçoit le fleuve qui donne son nom au département. Parfait cocktail pour parler départementales !

Avec un agenda un peu bousculé par les exigences de bouclage, la conférence de presse s’est déroulée sans heurt.

Les candidat·es

Nos candidats se sont présentés tour à tour, les titulaires d’abord :

  • Annie LECAT, 71 ans, institutrice retraitée et auto-entrepreneure en informatique, résidant à VARADES (Loireauxence), membre de l’association Cyclopède qui oeuvre pour les mobilités douces, co-animatrice du GA FI du Pays d’Ancenis
  • Pierre-Alain COTTINEAU, 28 ans, aide-soignant résidant à OUDON, président de l’association ESAC d’aide et entraide pour les personnes LGBTQI+ du Pays d’Ancenis.
Pierre-Alain COTTINEAU et Annie LECAT

Puis leurs remplaçants :

  • Vanessa MONFROY, 49 ans, architecte d’intérieur freelance résidant à ANCENIS-ST GEREON
  • Guillaume LANNOO, 44 ans, ingénieur informaticien résidant à ANCENIS-ST GEREON, syndiqué CGT, co-animateur du GA FI du Pays d’Ancenis.
Guillaume LANNOO et Vanessa MONFROY

Il était alors temps de dresser le bilan de notre appel, paru dans la presse locale le 29.03, où nous tendions la main à la possibilité d’un programme commun et d’une candidature unitaire et équilibrée sur notre canton avec d’autres forces de gauche.

Bilan de notre appel : du silence… et une décision

Contraints par la loi électorale particulière de ces élections (seuil de vote en nombre d’inscrits, et non de votants, pour passer le 1er tour), ouverts à l’addition de nos forces avec d’autres mouvements de gauche, mais également poussés à briser l’effet néfaste de la désunion des gauches, nous avons tendu la main.

Après un mois d’un pesant silence, y compris des mouvements politiques ayant réclamé l’unité des candidatures sur chaque canton, nous avons finalement reçu de la majorité départementale sortante une réponse certes polie, mais sans réelle possibilité d’ouverture vers une union équilibrée des tendances de la gauche et une candidature qui la reflète.

Chacun est libre d’interpréter cette décision comme il l’entend. Pour notre part, nous y voyons un réflexe stratégique de vieille école favorisant l’entre-soi, que nous ne pouvons que déplorer, nous qui avons fait tout notre possible pour que cette union existe.

Nous pouvons imaginer qu’il soit difficile de se départir de ses vieilles habitudes, car la FI détonne un peu dans le paysage : nous sommes un mouvement populaire et dynamique, nous avons peu de moyens de campagne mais l’énergie des luttes citoyennes, et nous transcendons les classes sociales et les tranches d’âge.
Peut être certains ont-ils tout simplement eu peur ? L’avenir le dira.

Quoi qu’il en soit, il nous fallait prendre une décision. Celle-ci a été basée sur des faits :

  • la France Insoumise est présente partout sur le canton et dans le département
  • la France Insoumise soutient les actions syndicales, les actions collectives, les actions citoyennes, les actions revendicatives, au plus proche du terrain, comme en témoigne ce site et nos réseaux sociaux
  • Nous bâtissons nos programmes avec les gens du terrain
  • Ces programmes traduisent la demande populaire de rupture avec les vieilles façons de faire

Dès lors, puisque la demande de rupture vient du terrain, et que d’autres forces de gauche n’ont pas souhaité la porter avec nous, il est naturel qu’elle ait sa place lors du scrutin.

Ce sera notre honneur de porter cette demande.

Un échantillon de programme pour se mettre en appétit

Nous avons également évoqué avec les journalistes quelques mesures phare du programme dont nous faisons actuellement la synthèse et sur lequel nous reviendrons ici même, mesures auxquelles l’ensemble des candidat·es est particulièrement attaché :

  • mise en place d’un RIC local
  • mise en place d’un RSA jeunes 18-25 ans
  • aides aux collectivités allant vers un service public de l’eau
  • protection contre l’artificialisation des sols et les grands projets inutiles
  • aide à l’installation et à la conversion au durable des agriculteurs paysans
  • lutte contre la désertification médicale
  • aide à l’isolation pour lutter contre les passoires thermiques

On se dit à bientôt !

Pour les insoumis·es du Pays d’Ancenis, la campagne commence, avec ses tribulations administratives et sa course effrénée pour être au rendez-vous des démarches officielles –une première candidature en pleine pandémie, c’est le genre de défi qui nous plaît !–, mais aussi être au rendez-vous avec les citoyen·nes du canton d’Ancenis-Saint Géréon.

Nous tenons à remercier les journalistes qui ont accepté notre invitation et sont venus échanger avec nous, pour nous permettre de faire connaître à la population l’existence d’une offre politique de rupture à gauche, démocratique, écologique, solidaire… et insoumise !

A très bientôt ici même et dans le canton pour parler programme.

Vos candidat·es insoumis aux élections départementales pour le canton d’Ancenis St Géréon