Réforme des retraites : acte 2, encore plus nombreux !

L’Union Populaire / France Insoumise était dans la rue avec les syndicats, les salarié·es, les jeunes et les retraité·es pour dire non à la réforme brutale et inutile voulue par Macron.
La banderole tenue par nos militant·es

La mobilisation s’amplifie, n’en déplaise à la première ministre et au président des riches et du privé. A Ancenis-Saint Géréon, terre industrielle où les emplois précaires et l’intérim sont légion, la population s’est déplacée en masse pour faire entendre sa colère contre le passage de la retraite à 64 ans, répondant à l’appel d’une intersyndicale efficace et déterminée.

« Tapez dessus, les 64 on n’en veut pas ! »

Bien naturellement, les militant·es de l’Union Populaire / France Insoumise ont joint leurs forces en soutien au cortège, avec un message clair repris d’Ambroise Croizat à qui l’on doit le système de retraites qui fait notre force : « La retraite ne doit plus être l’antichambre de la mort, mais une nouvelle étape de la vie ».

En effet, comme nous le soutenions à l’élection présidentielle 2022 dans le programme « L’avenir en commun », la retraite est un âge de la vie à part entière et nos aîné·es ne doivent ni être délaissé·es, ni considéré·es comme une variable d’ajustement des comptes publics. C’est l’occasion de relire nos propositions pour une retraite digne et souhaitable, à 60 ans avec 40 annuités pour le régime général, et en tenant compte des spécificités des métiers (pénibilité, risques) pour les autres régimes : retrouvez-les ici.

C’est avec une grande satisfaction que nous avons constaté avec les syndicats la réussite de cette mobilisation : un record de 6 500 personnes dans la rue à Ancenis-Saint Géréon, plus de 2 millions sur tout le territoire avec des manifestations dans toutes les grandes et moyennes villes de France, c’est un signe qui ne trompe pas. Il est temps pour Macron de remettre son projet dans son carton et d’en faire un feu de joie !

Ainsi que l’a annoncé l’intersyndicale réunie à Paris le soir même, la mobilisation est appelée à s’amplifier avec 2 nouvelles dates : mardi 7 février et samedi 11 février (en convergence avec la mobilisation prévue pour l’hôpital d’Ancenis déjà prévue le 11). Tous et toutes, restons mobilisé·es et solidaires : cet effort nous coûtera toujours moins cher que 2 années de travail supplémentaire !