Elections 2021, du nouveau et de l’action

La loi du 22 février vient de fixer les conditions de déroulement des élections renouvelant les conseils départementaux, régionaux et les assemblées territoriales spécifiques. Les insoumis sont déjà au boulot !

De l’esprit de la loi

Ce sont les dimanche 13 et 20 juin 2021 que se tiendront, simultanément, les scrutins des départementales et des régionales.

La loi du 22 février posant le cadre et les règles de ces élections introduit quelques nouveautés qui valent d’être soulignées :

  • durée de la campagne officielle : elle passe de 12 à 19 jours
  • plafond de dépenses : majoré de 20%
  • date de dépôt des candidatures : avancée d’une semaine
  • procuration : possibilité d’être porteur de deux procurations au lieu d’une habituellement
  • information :
    • possibilité de mettre à disposition des électeurs un numéro d’appel gratuit pour se renseigner sur le programme
    • communication sur les chaînes du service public expliquant les élections, leur rôle et le fonctionnement des conseils à élire
    • diffusion par les instituts de sondage de leurs marges d’erreur
  • candidature : la CNCCFP (Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques) va publier un guide du candidat et du mandataire financier actualisé
  • comptes : délai de dépôt allongé

Les machines à voter s’incrustent

On note aussi un cavalier législatif assez inquiétant sur le vote par machines avec les articles 9 et 10.

Dans l’article 9, on lit que « une même machine à voter peut être utilisée pour les élections régionales et pour les élections départementales » (à l’instar de ce qui se pratique aux Etats-Unis, où toutes les élections ont lieu simultanément sur la même machine ou le même bulletin).

L’article 10, lui, dispose que « le gouvernement remet au parlement, au plus tard le 1er octobre 2021, un rapport sur la possibilité de recourir aux machines à voter pour les communes qui le souhaitent, dans la perspective des prochaines échéances électorales […] ».

La prochaine échéance électorale, c’est la présidentielle de 2022 ! Sans surprise, Macron prépare le terrain et use de la mise sous verrou généralisée du pays pour pousser en avant le vote pousse-bouton.

Les insoumis planchent

Du côté de la FI, ça bosse : comme précisé dans un article précédent, nous avons monté un site de campagne accolé aux réseaux sociaux afin de mener des actions de construction de programme efficaces et ouvertes.
Ceux et celles qui ne l’ont pas encore fait sont invité·e·s à se rendre sur ce site pour signer l’appel.

Vous pourrez également, en suivant la balise « atelier« , retrouver l’ensemble des séances de travail programmatique déjà effectuées, qui se sont tenues en visio via Zoom et en live sur Facebook :

Le prochain atelier aura lieu lundi 15 mars à 20h et sera consacré à la protection de l’enfance, compétence départementale et enjeu national. Suivez ce lien pour y participer.

Soyez présent·e·s avec nous pour bâtir notre programme ensemble.

Les forces de gauche se parlent

Nous le savons tou·te·s : nos adversaires politiques ont souvent l’avantage sur nous, non pas parce qu’ils sont meilleurs ou qu’ils ont mieux bossé leurs programmes, mais parce qu’ils n’ont aucun scrupule à des unions de circonstance. Cela n’est pas notre façon de concevoir la politique.

La philosophie de notre mouvement reste la même : pas de tambouille, pas de tractation pour un siège. Nous avons des idées et nous sommes ouverts au dialogue avec quiconque souhaite comme nous faire avancer le pays et nos territoires vers l’humanisme, l’écologie, le progrès social et le partage des richesses.

C’est dans cette perspective que des discussions ont lieu avec diverses forces de gauche et mouvements citoyens afin de donner à nos idées et notre programme régional et départemental toutes les chances possibles d’être majoritaires et de s’appliquer, avec le souci constant de respecter notre engagement : ni reniement, ni compromission.

Comme l’a déclaré Jean-Luc Mélenchon sur France 3 ce dimanche 07 mars : la France Insoumise est le plus grand dénominateur commun pour faire face à la droite et à l’extrême-droite.